Les enfants et les ados écoutaient la musique à la radio, puis sur un phonographe, et ensuite un électrophone.
Les disques étaient de différentes tailles. Les plus anciennes étaient de 78 tours, puis sont apparus les 45 tours (4 chansons) et les 33 tours (une dizaine de chansons) du même chanteur. L’aiguille (ou saphir) était fragile il fallait la changer régulièrement .Il fallait faire attention quand on soulevait ou poussait le bras, pour ne pas rayer le disque qui tournait.
Il y a eu aussi un peu plus tard le mange disque , il suffisait d’insérer le disque dans la fente mais seulement pour les 45 tours.
L’écoute de la musique s’est beaucoup développée avec la naissance de la vague « Yé-yé », le rock et le twist, en 1964-1965 . Ils écoutaient « salut les copains » en rentrant de l’école. C’était les débuts d’Hallyday, Sardou, Claude François ,ect. certaines familles écoutaient de la musique classique. Ils sortaient peu.
Le dimanche était consacré à la famille et le jeudi après midi avec les copines quand il n’y avait pas de devoirs. Pour les garçons c’était très rare.
Il n’y avait pas de cinémas avec plusieurs salles comme maintenant , c’était des petits cinémas, avec une ouvreuse qui vous conduisait à votre place. Il y avait un cinéma à Avord et 2 où 3 à Bourges.
Les premières Télévisions sont apparues vers les années 1960, en noir et blanc avec seulement une chaîne, puis deux. Il n’y avait pas d’émissions toute la journée. Les parents regardaient les émissions : d’information, les actualités, des films et des émissions de variété.
Ils n’allaient pas au théâtre mais faisaient des promenades avec la famille et des repas . Ils ne pratiquaient pas de sport ni de musique, sauf à l’école.
Le dimanche il y avait des bals dans les villages « les parquets » , c’était des bals itinérants (qui se déplaçaient), dans les villages, à l’occasion des fêtes jusque dans les années 1970. Ils trouvaient toujours un village où il y avait des bals et où les jeunes se retrouvaient à Bengy . Il y avait un bal fixe l’hiver c’était « les bal à jo » à l’emplacement des ambulances taxi à Rozier , puis un bal d’été « le Tahiti » dans le hangar du LEAP, à côté de la Serre. Dans tous ces bals il y avait des musiciens pas de DJ ni de disques.
Il n’y avait pas de marchands de disques à Bengy , il fallait aller en ville.
Les loisirs principaux étaient le jeu de dames, les petits chevaux, le jeu de l’oie, le nain jaune ou les jeux de cartes.
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Lucie
Cheyenne
